En quête de communauté à Dartmouth

Les quatre années de Mitchell à Dartmouth furent relativement tranquilles. Il logea tout d’abord chez les Brown, puis chez le professeur William Chamberlain Jr et sa famille pendant les trois dernières années. La société d’éducation baptiste du Massachusetts subventionna ses frais d’inscription, que Mitchell remboursa plus tard. Durant les pauses entre les trimestres, il enseignait dans des écoles dans diverses localités du New Hampshire, tout en restant associé à la confrérie baptiste de l’église de Hanover-Etna. Peu de temps après avoir été diplômé de Dartmouth, Mitchell fût ordonné baptiste évangéliste par l’église.

Lettre de Sarah Parker Parrott

Sarah Parker Parrott, Hanover, à sa mère, le 11 juin 1828. En 1828, Sarah Parrott était à Hanover où elle s’occupait de son frère lorsqu’elle fit connaissance de Mitchell lors du petit déjeuner dans la pension où elle logeait. Elle note que Mitchell était un étudiant qui était fort respecté de la faculté et des étudiants. Alpheus Crosby, un camarade de Mitchell, évoquant des souvenirs des années plus tard, écrivit que son caractère, son comportement et son intelligence étaient d’une qualité telle que quiconque lui aurait manqué de respect aurait été sans vergogne.

Compte d’Edward Mitchell

Durant ses quatre années à Dartmouth, les frais d’inscription qui comprenaient les frais d’emprunt à la bibliothèque étaient fixés à vingt-huit dollars par an, et les dépenses cumulées – frais d’inscription, logement et alimentation, bois de chauffage, et autres «faux frais» -- étaient estimés à $101.87 par an. Un forfait de fin d’études («graduation fee») de cinq dollars allant droit au recteur de l’université était imposé à la fin des études, ainsi qu’un forfait d’un dollar pour le diplôme.

Compte-Rendu

Un des discours de Mitchell à l’association était sur « l’âge de Périclès » -- un choix de sujet inhabituel par rapport aux sujets traitant du christianisme. Dans son premier paragraphe, il soutient qu’ « il est difficile pour un étudiant en première année de se limiter à une dissertation. »

« À : Γ Ν Ω Θ Ι Σ Α Υ Τ Ο Ν (Connais-toi toi-même)”

Mitchell soutient que celui qui a étudié la nature humaine en lui-même est mieux préparé à l’étude de la nature humaine en autrui et dans la société. Il conclut en regardant vers le futur. « Quelle est l’importance de ce savoir pour notre propre intérêt ? Que l’étudiant parvienne à cette science noble, avec tous ses acquis. Ce sera la base de toute sa grandeur future. »

« De la bigoterie religieuse »

Dans sa dissertation sur la «bigoterie religieuse,» écrite lors de sa deuxième année, Mitchell condamne l’expulsion des Juifs et des Maures pendant le règne de Philippe III, roi d’Espagne de 1598 à 1621.

De l’honneur et de la dignité

« La vertu véritable comprend l’honneur sincère et la dignité...C’est alors que l’estime qu’un public éclairé témoigne à une personne s’accroit ou s’amoindrit par rapport à sa réputation vis-à-vis de sa vertu ou de son vice. »

« Tant que nous vivons, vivons ! »

« Ainsi durant notre passage dans une académie ou une faculté, vivons comme si nous sentions le labeur du temps et l’importance de l’améliorer »